Cette privation de liberté, elle ne se partage pas, elle est indescriptible. La prison coupe les liens qui reliaient un individu aux autres et au monde. Je retrouve le rythme oublié du courrier, la circulation des enveloppes, les timbres, la découverte des écritures tracées à la main. Cet espace entre deux personnes, immobiles, une lettre à la main, devient vibrant.
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